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07/05/2013

POINT DE VUE : LE JOUR D’APRES !

manifeurop.jpgLe jour d’après une manifestation est toujours un moment difficile. C’est certainement plus simple quand, n’en déplaise au ministre de l’intérieur, la manif est réussie !!!

La Grèce, le Portugal ou l’Espagne sont la preuve que les manifestations de masse ne font pas ou peu basculer la situation. Pour la plus part, ces pays sont encore dirigés par la droite, les sociaux démocrates n’ayant d’ailleurs, quand ils étaient aux affaires, pas fait une politique réellement différente !

Lisbonne, quant à elle, se plie, toujours, au diktat du capital et des agences de notations en pressurant une fois de plus les portugais, avec entre autre un recul du départ en retraite !

Si nous ne voulons pas être réduits à la promenade du dimanche, il nous faut choisir clairement le message que nous souhaitons transmettre.

Viser la finance, les institutions européennes, le FMI ou la banque mondiale, cela va de soi. Changer des institutions qui ont démontré leurs limites, pourquoi pas !

Convenons que nos concitoyens sont plus tournés vers leurs difficultés au quotidien,

Devons nous souhaiter l’échec du gouvernement ? Non évidement mais force est de constater que le chemin que l’on devrait parcourir ne passe certainement pas par l’ANI, le refus de l’amnistie des syndicalistes, la diminution drastique des dotations aux collectivités locales, l’obsession maladive de réductions de déficits, hantise qui nous bloque la route de la croissance seul voie valable pour retrouver l’équilibre…

Ne laissons pas des slogans « balayeurs », l’utopie de faire « place nette » occulter tout le travail que nous avons fait d’explications et de démonstration. Nous avons, face à la crise, de vraies solutions crédibles !

Ce type de posture ne peut qu’apporter de l’eau au moulin d’une extrême droite qui se voit de plus en plus profiter des fautes de F. Hollande !

pigaglio.jpgNon, il ne faut pas souhaiter l’échec du gouvernement, mais il y a nécessité à continuer à se mobiliser pour qu’enfin le cap soit mis à gauche.

Choisissons le rassemblement de toutes celles et de tous ceux qui estiment que la politique suivit actuellement de renoncement et d’austérité conduit au fiasco.

Christian Pigaglio, conseiller municipal et communautaire d'Evry

05/05/2013

Pari réussi : 180 000 personnes ont marché pour la VIème République et contre l'austérité

austérité, salaires, front de gauche, VIè république, 5 mai pour une VIè République, manifestation, pierre laurent, jean-luc mélenchon, eva Joly, 5 mai pour une VIè RépubliqueMilitants Front de gauche, Verts, du NPA, associatifs, syndiqués et simples citoyens de gauche ont défilé en nombre ce dimanche 5 mai de la Bastille à Nation. Ils sont venus avec chacun leurs mots d'ordre, et se retrouvent majoritairement autour de deux idées fortes : non à l'austérité et au pouvoir de la finance et pour une VIème république, plus sociale et plus juste.

Trois personnalités ont pris la parole avant le début de la marche. Pierre Laurent, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon. Si le secrétaire national du PCF a appelé à un réel changement de cap, à s'en prendre frontalement à la finance, le co-président du parti de gauche a insisté sur la symbolique du mouvement et l'importance de la VIème République.

 

austérité, salaires, front de gauche, VIè république, 5 mai pour une VIè République, manifestation, pierre laurent, jean-luc mélenchon, eva Joly, 5 mai pour une VIè République"Nous n'acceptons pas de nous rallier à l'idéologie de la défaite face à la loi de la finance" a lancé Pierre Laurent. Le discours du secrétaire National du PCF est combatif. "Travailleurs, votre camp c'est le notre, c'est le camp de la gauche et il n'est pas ailleurs !" Mais il était avant tout constructif.

Pour se distancer quelque peu du balais de Mélenchon, Pierre Laurent a avancé l'image de la truelle : "la truelle à la main pour reconstruire des fondations solides à la France". "Il faut que tout ceux qui ont voté à gauche se remettent en marche. Il faut reconstruire l'espoir à gauche et arrêter de tourner le dos à ce pourquoi François Hollande a été élu."
"Nous le disons avec force, une année gâchée pour le changement, c'est déjà trop (...) trop dur à supporter pour les millions de nos concitoyens qui souffrent et trop dangereux pour notre pays". "Il y a un an, la majorité de la France (...) a clairement choisi la voie du changement, de la rupture avec dix années de reculs sociaux, d'autoritarisme, de racisme. Un an plus tard, c'est le gâchis et la colère".

Pierre Laurent a conclu son allocution par une attaque frontale et vibrante conte la finance : "Nous sommes tous Grecs, Espagnols, Italiens, Irlandais, Portugais, Chypriotes et notre ennemi c'est la finance.
La finance dehors, l'humain d'abord !"

Eva Joly "Le changement demande du courage et de l'audace !"
 
"Nous avons la tête dure. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux flatteries, aux intimidations, aux rappels à l'ordre. Nous avons chacun nos histoires, nos traditions politiques, nos réflexes. Nous avons chacun notre vocabulaire et il est parfois très différent. Mais nous ne nous laisserons pas diviser", a affirmé ensuite la candidate des écologistes à la présidentielle de 2012. "Pour nous écologistes, la manifestation du 5 mai n'est pas une mobilisation antigouvernementale, elle doit être un point d'appui pour mener une autre politique". Mais "pourquoi doit on nous taire alors que la colère gronde ?"
"Je suis heureuse d'être avec ceux qui défendent l'amnistie sociale parce qu'ils défendent la justice." a-t-elle également précisé, avant de s'en prendre fermement à l'évasion fiscale.

Mélenchon : "C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible"

austérité,salaires,front de gauche,viè république,5 mai pour une viè république,manifestation,pierre laurent,jean-luc mélenchon,eva joly"Vous êtes si nombreux ici et dans les rues autour. Je peux le dire, aucune parole humaine ne pourra jamais exprimer la puissance que contient votre rassemblement. Cette marche n'est pas celle d'un homme, d'un parti ou d'un groupement de parti, c'est celle d'un peuple qui se met en mouvement" s'est ému Jean-Luc Mélenchon devant la foule qui se massait de plus en plus autour de lui.
"C'est nous cette puissance. C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible. Notre mouvement a le sens d'une implacable protestations que rien ne désarme, pas même la trahison des promesses."Le co-président du Parti de gauche s'en prend ainsi au gouvernement avant d'en appeler à la fin de la Vème république et de ses dérives monarchiques.
"C'est au peuple et à lui seul d'être constituant. Nous appelons à la convocation d'une assemblée constituante. "Il faut qu'à tout moment, le peuple puisse intervenir !"
Jean-Luc Mélenchon avance trois propositions pour cette nouvelle constitution: "nous pourrions être le premier peuple au monde a inscrire dans notre constitution la règle verte, le projet d’équilibre éco-social."  Il propose aussi le référendum révocatoire et que les travailleurs aient la possibilité de préempter les entreprises délocalisables "Il faut aussi que dans l'entreprise le peuple soit souverain !"

Sur une citation de Jean Jaurès, la foule se met en marche de la Bastille à Nation : « nous savons par une expérience, qui s'appelle la révolution française, qu'il ne faut jamais désespérer. Et qu'un jour, la grandeur des événements réponde à la grandeur du peuple français.

Articles l'Humanité, photos exclusives E-Mosaïque, 3 ème vidéo E-Mosaïque


PARIS : MANIFESTATION DU FRONT DE GAUCHE LE 05... par E-Mosaique

18/04/2013

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ?

austérité,pouvoir d'achat,chômage,économie,pcf,front de gaucheLa dernière livraison de l'INSEE est sans appel. L'économie française a eu une croissance nulle pour 2012 et les prévisions de croissance pour 2013 et 2014 sont tout aussi sombres.

Mais comment pourrait-il en être autrement ? La politique d'austérité et de baisse des coûts salariaux se traduit par une pression sur l'emploi au nom de la compétitivité, qui fait exploser le chômage au point de presque atteindre les records de 1997.

Elle contribue à transférer le poids de la fiscalité des entreprises sur celle des ménages (10 milliards d'euros par le CICE) ce qui réduit d'autant leur pouvoir d'achat et pèse sur leur consommation. Elle diminue la dépense publique en ponctionnant les services publics nationaux et locaux, au point de les empêcher de fonctionner, de répondre aux besoins de la population et de financer l'activité locale. Autant de mesures qui enferment de fait la France dans la stagnation.

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ? Demain soir, lors de son intervention télévisuelle, François Hollande ne peut se contenter d'un exercice d'autopromotion d'une orientation économique et sociale qui conduit droit à l'échec. Il est possible et urgent de faire autrement. C'est pourquoi avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF veut ouvrir sur l'alternative :

  • Face à la « flexicurité », avançons la lutte pour une sécurisation de l'emploi et de la formation construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et une expansion de la dépense de formation ;

  • Face à la baisse du « coût du travail », travaillons à la baisse du coût du capital, plutôt que la baisse des « charges sociales » optons pour celle des charges financières du crédit aux entreprises, avec la lutte pour un Pôle financier public et un nouveau crédit sélectif pour les investissements créateurs d'emplois et de formations ;

  • Face au pacte budgétaire (TSCG), opposons la lutte pour le financement d'une relance massive des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen et une réforme radicale de fiscalité ;

  • Face à l'augmentation de la CSG, obtenons une refonte des prélèvements obligatoires notamment par une nouvelle fiscalité incitatives à l'essor de l'emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant et placements financiers ;

  • Face aux privatisations, engageons la lutte pour une nouvelle maîtrise sociale des entreprises publiques et la promotion de Pôles publics d'impulsion et de coopération favorisant un redressement des filières industrielles et de service.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

14/04/2013

Le PCF propose des "assises" pour prolonger l'élan du 5 mai

  manifestation, pcf, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, paris, christian picquet, VIè république, évasion fiscale, 1er mai, fraude fiscale, ANI, affaire cahuzac, 5 mai pour une VIè République,Afin de prolonger la mobilisation du 5 mai, à l'appel du Front de gauche, "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", le conseil national du Parti communiste français (PCF) a appelé à des "assises pour une refondation sociale et démocratique", le 16 juin à Paris

"Nous faisons la proposition à tous les partis du Front de gauche et à toutes les forces qui ont voulu le changement de converger vers des assises pour une refondation sociale et démocratique", a expliqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "La date de ces assises est proposée au 16 juin à Paris", a-t-il précisé.

Le conseil national du PCF, qui se réunissait à huis clos et "en urgence" en raison de l'actualité, et notamment de l'affaire Cahuzac, a "confirmé son engagement dans la mobilisation du 5 mai avec comme axes la lutte contre la finance et la refondation sociale et démocratique de la République". Si le PCF souhaite "une très forte mobilisation" pour la "marche citoyenne" du 5 mai "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", il propose aussi de "prolonger cette mobilisation par des assemblées, des comité citoyens" qui aboutiront aux assises du mois de juin.

Parmi les propositions du PCF pour la "refondation démocratique des institutions" vers une VIe République, figurent "une réelle indépendance de la justice, une démocratisation des élections par la proportionnelle, de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises ou encore la remise en chantier de l'acte III de décentralisation". "Nous continuons aussi la bataille contre l'ANI" (Accord national interprofessionnel sur l'emploi), a ajouté Pierre Laurent. "Le vote de l'Assemblée nationale confirme qu'il n'y aura pas de majorité de gauche au Sénat", a prévenu le sénateur de Paris. Lors du vote du texte transcrivant l'ANI dans la loi (250 voix contre 26), plusieurs députés PS s'étaient abstenus, ainsi que les écologistes.

Les communistes appellent également à soutenir la mobilisation du 1er mai à "l'appel des organisations syndicales qui refusent" le texte sur l'emploi.


L'interview politique de Christophe Barbier par ITELE

11/04/2013

Martigues : le discours de Pierre Laurent

hdune.jpgLe Front de gauche a tenu un grand meeting à Martigues, devant près de 3500 personnes. Plus précisément un meeting festif européen, puisque le Parti de la gauche européenne (PGE), présidé par Pierre Laurent, était à l'honneur.

Au programme, comment lutter contre les politiques d’austérité à l’échelle de l’Europe et quelles alternatives.

L’actualité française s’est également frayée une place importante dans les discours.

Clémentine Autain était également présente à Martigues. Elle a jugé que "notre pays a la gueule de bois" et "un peu la nausée". "On nous a promis une République irréprochable, on se retrouve avec une République agonisante".

L'appel à manifester le 5 mai pour une VI République a été renouvelé, "jour anniversaire de l'ouverture des états généraux" de 1789, "pour que se voie, se sente et s'assemble la force gigantesque du peuple souverain".

09/04/2013

André Chassaigne : "Nous avons ouvert des brèches"

	medef, front de gauche, assemblée nationale, flexibilité, code du travail, sécurisation de l'emploi, ANI,   André Chassaigne, Le chef de file des députés Front de gauche,  André Chassaigne (PCF), dresse le bilan de la bataille contre le projet de loi de flexibilisation du travail que son groupe a menée durant cinq jours et cinq nuits à l’Assemblée nationale.

À l’issue de la discussion à l’Assemblée nationale, êtes-vous satisfait des amendements apportés au texte ?

André Chassaigne. Non. Les modifications restent à la marge de ce que nous espérions, étant donné que tout amendement devait être validé par les signataires de l’accord. Certains n’ont pas été adoptés à cause de ce blocage. Cela a largement limité et réduit le pouvoir du Parlement.

Dans ces conditions, la bataille parlementaire que vous avez menée a-t-elle été utile à vos yeux ?

André Chassaigne. Elle n’a pas été vaine. Nous nous sommes fait les porte-voix du combat contre ce texte. On en a décortiqué, détaillé tous les articles, et nous avons effectué des opérations systématiques de défense d’amendements à plusieurs voix. Nous avons mené cette bataille pour qu’elle puisse servir d’appui à la mobilisation. Les parlementaires ont fait un énorme travail en poussant le gouvernement à s’expliquer, à se justifier et même parfois à avouer ses contradictions. Nous avons réussi à mener de front opposition aux articles de la loi et proposition d’alternatives, à l’instar du travail colossal mené sur les licenciements boursiers et abusifs. Notre groupe s’est fortement mobilisé jour et nuit, parfois jusqu’à quatre heures 
du matin, dans ce que nous estimons être la mère des batailles. 
Avec une nouveauté : le combat 
mené avec des députés issus d’autres rangs de la gauche sur 
des amendements signés ensemble. Nous avons ouvert les premières brèches. Des convergences politiques 
à gauche se sont manifestées 
pendant le débat. Cela a montré 
que l’on pouvait se rassembler pour dire au gouvernement : 
« Vous devez changer de cap, celui 
que vous avez pris n’est pas le bon. »

Dans les médias, l’affaire Cahuzac
a occulté ce travail. Comment 
faire connaître plus largement
les dangers que vous dénoncez 
dans ce texte ?

André Chassaigne. Le gouvernement
a pu voir, et ce ne sera pas 
la dernière fois, que nous pouvons être les représentants 
du mouvement social. Nous avons 
été en quelque sorte l’amplificateur au Parlement des exigences de
la manifestation d’aujourd’hui. 
C’est le prolongement de notre combat, mené à l’Assemblée nationale. Les sénateurs vont désormais se saisir du débat, en se servant des réponses qui ont été apportées pour continuer de pousser le gouvernement dans ses retranchements. Cette complémentarité aboutira peut-être à des modifications plus importantes que celles que nous avons obtenues.

N’est-il pas paradoxal qu’un gouvernement de gauche fasse voter une telle loi mais reste inerte face 
au scandale de l’évasion fiscale ?

André Chassaigne. Le scandale Cahuzac n’est qu’une illustration de l’impasse de l’orientation du gouvernement 
sur laquelle il ne veut pas revenir. C’est un formidable révélateur de 
ce à quoi conduit cette politique. 
En définitive, on se bat contre 
un projet de loi qui fait supporter 
les conséquences de la crise 
aux salariés alors que, dans le même temps, l’argent récolté par les patrons part dans les paradis fiscaux. 
Les actionnaires s’enrichissent grâce à des mesures qui remettent en cause le Code du travail.


ANI (loi sur l'emploi) : explication de vote d... par deputesCRCPG

07/04/2013

Une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris

front de gauche,marche,pcf,paris,maiL’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance. 

L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique. 

Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale. 

 
La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique. L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Le Front de Gauche défend la perspective d'un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.
 
Face à l'accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche sur l’espoir et la transformation sociale. Le Front de Gauche propose à toutes les forces et les personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au peuple, contre la finance et l'austérité, de participer à une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.
 
Le Front de gauche